- Rue Raffet - Paris 16

Découvrez le prix moyen au m², la localisation précise et les points d'intérêt des rues d’Auteuil grâce à l'expertise d'une agence immobilière de quartier. La rue Raffet, située dans le 16e arrondissement de Paris, se distingue par son atmosphère tranquille et résidentielle, offrant un aperçu authentique de la vie parisienne loin de l'agitation touristique.

Estimation du prix moyen au m² de la rue Raffet - Paris 16e

Les prix immobiliers de la rue Raffet, située dans le 16e arrondissement de Paris, sont principalement influencés par des facteurs tels que la proximité des commodités, les options de transport en commun et le prestige du quartier. Actuellement, le prix moyen au mètre carré des appartements de la rue Raffet s’établit à 10 439 €, avec des variations allant de 8 922 € à 14 588 € selon les caractéristiques spécifiques de chaque bien.

Ces chiffres restent indicatifs et peuvent fluctuer en fonction des facteurs mentionnés précédemment ainsi que des tendances du marché immobilier. Pour obtenir des informations plus précises et mises à jour sur les prix immobiliers de la rue Raffet, il est recommandé de consulter les annonces immobilières en ligne, d'utiliser l'estimateur en ligne FREDELION, ou de contacter un consultant Fredélion au 01.86.95.52.62.

Localisation de la rue Raffet - Paris 16e

La rue Raffet est une artère intéressante du quartier d'Auteuil, situé dans le 16ème arrondissement de Paris. Nichée dans un secteur résidentiel réputé pour sa sérénité, la rue Raffet mesure 12 mètres de large et s'étend sur 407 mètres. Elle est connectée à plusieurs autres voies : au début de la rue, elle donne sur la rue de la Source au numéro 34 ; plus loin, elle croise la rue Jasmin au numéro 14 ; puis l'impasse Raffet au numéro 7 ; et se termine au boulevard Suchet au numéro 51, après avoir rencontré la rue du Docteur Blanche au numéro 34 et le boulevard de Montmorency.

La rue Raffet est dotée d’un pont reliant le boulevard de Montmorency au boulevard Suchet. La circulation est en sens unique entre la rue du Docteur Blanche et la rue de la Source, tandis qu'elle est en double sens entre la rue du Docteur Blanche et le boulevard Suchet. Elle franchit également un pont en béton armé sur l'ancienne ligne de Petite Ceinture, désormais transformée en promenade.

Concernant les transports, la rue est desservie par la ligne 9 du métro à la station Jasmin, située à proximité sur l'avenue Mozart. Un point Vélib' avec 39 places est disponible au numéro 52. Plusieurs lignes de bus passent à proximité, facilitant l'accès à d'autres quartiers parisiens. La rue et ses environs offrent divers services de proximité, notamment des écoles, des boutiques et des restaurants. Le quartier d’Auteuil est également reconnu pour ses marchés locaux, ses établissements de qualité, ainsi que pour ses événements culturels et sociaux fréquents, qui dynamisent la vie communautaire.

Origine de la rue Raffet - Paris 16e

La rue Raffet a été divisée en deux sections distinctes. La première partie s'étendait entre la rue de la Source et la rue du Docteur Blanche. À l'origine, cette voie faisait partie de l'ancienne commune d'Auteuil et était connue sous divers noms au fil des ans : le chemin des Fontis, le sentier des Fontis, puis la rue des Fontis. En 1857, elle a été renommée sentier de la Fontaine. Le 23 mai 1863, cette section a été intégrée dans le réseau routier parisien par un décret, et sa dénomination actuelle a été officialisée le 24 août 1864. En 1877, la Ville de Paris a prolongé cette rue, étendant sa portée de la rue du Docteur Blanche au boulevard de Montmorency, puis jusqu’au boulevard Suchet.

Le 16 juillet 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus tiré par la Grosse Bertha a explosé au numéro 39 de la rue Raffet, marquant un événement tragique dans l’histoire de cette rue.

La rue Raffet a été nommée en l'honneur du peintre et lithographe Denis Auguste Marie Raffet (1804-1860).

Auguste Raffet, né à Paris en 1804 dans une famille modeste, perd son père à l'âge de 9 ans et se tourne d'abord vers la peinture sur porcelaine avant de devenir dessinateur lithographique. Après des études à l'Académie Suisse et une collaboration avec Nicolas-Toussaint Charlet, il se fait connaître pour ses œuvres militaires, illustrant notamment des événements napoléoniens et la conquête de l'Algérie. Raffet participe à une expédition scientifique en Russie et devient célèbre pour ses lithographies illustrant la légende napoléonienne. Chevalier de la Légion d'honneur en 1849, il meurt à Gênes en 1860. Son travail est conservé dans des collections nationales, dont le Louvre, où un monument en son honneur a été érigé en 1893.

Points d'intérêt de la rue Raffet - Paris 16e

Au côté impair, rue Raffet 75016 Paris

Villa Montmorency

Au 1 rue Raffet 75016 Paris

En 1910, le sculpteur Albert Bartholomé y résidait.

Aux 6 - 12 rue Raffet 75016 Paris

Des bâtiments résidentiels construits en 1962 sous la direction de l'architecte Jean Ginsberg.

Au 14 rue Raffet 75016 Paris

L'écrivain russe Eugène Zamiatine, connu pour son roman Nous autres, est décédé le 10 mars 1937.

Au 16 rue Raffet 75016 Paris

Cet immeuble en béton rose, teinté dans la masse, a été construit en 1929 par l'architecte Antoine Morosoli. Il est situé au 40, rue Jasmin, à l'intersection de cette rue, et dispose de deux entrées.

Au 19 rue Raffet 75016 Paris

En 1925, le jeune réalisateur Jean Grémillon réside à cette adresse.

L'écrivain Yvan Goll et sa femme Claire y vivent ensuite de 1927 à 1935. En 1934, Goll commence à s'auto-publier en créant les Éditions Poésie & Cie à domicile, et c'est depuis cette adresse qu'il publie "Chansons malaises" en 1935, bien que le livre ait été imprimé en 1934. Le photographe Brassaï (1899-1984) y immortalise principalement Claire Goll.

En 1935, Germain Dorel, chargé de la construction de l'immeuble voisin au 31, installe son bureau juste au-dessus de l'appartement des Goll. Le chantier sera achevé en 1936, tandis que Dorel réside également à proximité, au 27, rue Jasmin.

Au 20 rue Raffet 75016 Paris

Une extension du lycée d'État Jean-Zay.

Au 26 rue Raffet 75016 Paris

Un édifice des années 1920, niché au fond d'un jardin bordé de pins centenaires. Ancien centre culturel de l'ambassade du Portugal, l'Institut Camões a été transformé en maison d'hôtes en 2014.

Au 27 rue Raffet 75016 Paris

Cet immeuble en briques, sans numéro, compte deux étages et porte la signature d'Henri Preslier (1878-1934) dans un cartouche, bien qu'il ne soit pas daté. Pourrait-il dater de 1912 ? Entre 1924 et 1930, Preslier a collaboré avec Dorel pour édifier au moins sept immeubles à Paris. Voici l'ordre chronologique des constructions : en 1924, les bâtiments situés au 8 bis rue de la Terrasse et au 6 rue Eugène Delacroix ; en 1926, le square La Fontaine ; en 1928, le 3 rue Decamps, qui ne possède pas d'entrée mais un commerce, et constitue l'arrière du 22 rue des Sablons (1929) ; ainsi que le 47 rue Jean de La Fontaine et les immeubles situés au carrefour des 62 rue Lauriston et 17 rue Copernic, en 1930. Ont-ils été construits ensemble dès 1923 ?

Au 30 rue Raffet 75016 Paris

Extension du lycée d'État Jean-Zay.

Au 31 rue Raffet 75016 Paris

L'édifice en forme de H, de style Art déco, a été construit en 1935 par l'architecte Germain Dorel pour le compte de la Compagnie Parisienne Immobilière, dont le siège est situé au 29, rue de Londres. Ce bâtiment a remplacé un pavillon de deux étages.

Dans son ouvrage La Poursuite du Vent (1976), Claire Goll fait allusion à un duplex aménagé par son nouvel amant, Dorel (1889-1970), bien que ce dernier ne soit pas nommé explicitement. Ce duplex, reliant le septième et le huitième étage, se termine sur un jardin suspendu. L'appartement, vraisemblablement situé au niveau de l'escalier 2, offre une vue sur le bois de Boulogne à l'époque.

Les appartements, en pierre de taille jusqu'au quatrième étage, sont conçus avec soin sur le plan sanitaire, les salles d'eau étant équipées de fenêtres. À la partie gauche du bâtiment (escalier 1), une grande terrasse est aménagée au huitième étage.

Au 32 rue Raffet 75016 Paris

Le célèbre compositeur Gabriel Fauré a résidé dans cet immeuble.

Au 41 rue Raffet 75016 Paris

Le romancier Édouard Estaunié a vécu et est décédé au lycée Jean-Baptiste Say, marquant ainsi son empreinte dans cet établissement prestigieux.

Sectorisation scolaire de la rue Raffet - Paris 16e

Collège/Lycée : Jean de la Fontaine.

Pour accéder à la carte des secteurs scolaires du 16ème arrondissement, cliquez sur carte des secteurs scolaires.

Carte des prix de l'immobilier Paris 16e

Pour accéder à la carte de la base Notaires, cliquez sur carte des notaires du Grand Paris

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