- Etablissement Jean-Baptiste Say - Paris 16

Découvrez le collège et lycée Jean-Baptiste Say, au cœur du quartier d'Auteuil, dans le 16ème arrondissement de Paris. Etablissement scolaire riche par son histoire, son engagement envers l'excellence académique et sa capacité à évoluer avec les temps pour continuer à offrir une éducation de premier plan à ses élèves.

Localisation du collège et lycée Jean-Baptiste SAY - Paris 16e

Le lycée Jean-Baptiste-Say, situé au 11 bis, rue d'Auteuil dans le 16e arrondissement de Paris, est un établissement public français comprenant un collège, un lycée et plusieurs classes préparatoires. Il doit son nom à l'économiste classique Jean-Baptiste Say (1767-1832) et est familièrement appelé JBS, ses élèves étant surnommés les « Sayens ».

Accessible via les stations de métro Michel-Ange - Auteuil (lignes 9 et 10) et Église d'Auteuil (ligne 10), ainsi que par plusieurs lignes de bus, l'établissement est entouré de divers commerces, cafés et restaurants, facilitant la vie quotidienne des élèves et du personnel.

Les taux de réussite du collège et lycée Jean-Baptiste SAY - Paris 16e

Le lycée Jean-Baptiste Say guide en moyenne plus d'un millier de lycéens vers le baccalauréat général et technologique, se classant 6e sur 108 dans le département. En 2019, il a affiché un taux de réussite au baccalauréat de 100%, avec une mention pour 87% des élèves. Le ratio professeur-élève est d'un pour huit.

Le Collège Jean-Baptiste Say guide en moyenne plus de 800 collégiens jusqu'à la classe de 3e et à l'examen du brevet, se positionnant au 12e rang sur 176 établissements dans le département. En 2018, le Collège Jean-Baptiste Say a affiché un excellent taux de réussite au brevet, avec 100% de réussite pour les 170 collégiens présentés, et un taux de mention de 97%. 

Ces chiffres sont accessibles sur Enseigna 

Origine du collège et lycée Jean-Baptiste SAY - Paris 16e

L'hôtel Galpin, aujourd'hui pavillon central du lycée, a été érigé au début du XVIIIe siècle. En 1804, l'industriel de la laine Étienne Ternaux-Rousseau l'acquiert et le rebaptise "château Ternaux". En 1852, l'abbé Lévêque en devient propriétaire et y fonde l'Institution Notre-Dame, une école catholique accueillant jusqu'à 300 élèves. Cependant, en 1870, au début de la guerre franco-prussienne, l'école ferme ses portes.

En 1872, la ville de Paris rachète le bâtiment. Octave Gréard, directeur de l'enseignement pour le département de la Seine, y établit l'École normale d'instituteurs de Paris, inaugurée en présence du ministre Jules Simon. En 1875-1876, l'établissement devient l'école Jean-Baptiste Say, qui est ensuite agrandie et modernisée de 1882 à 1897 sous la direction de l'architecte Germain Sallard. Sous la direction de M. Marguerin puis de M. Lévêque (1891-1899), l'école se spécialise dans les sciences et technologies, préparant aux métiers du commerce et de l'industrie.

Réformé en collège moderne en 1941, puis transformé en lycée d'État Jean-Baptiste Say en 1953, l'établissement a connu plusieurs vagues de modernisation au cours du XXe siècle. Classé monument historique depuis 1928, il comprend le pavillon central, autrefois l'hôtel Galpin, ainsi que des espaces remarquables comme le monument aux morts de la Première Guerre mondiale et "Le Travail", une statue de bronze par Charles-Auguste Lebourg.

Aujourd'hui, le lycée Jean-Baptiste Say se distingue par ses sections scientifiques, littéraires, économiques et sociales, ainsi que par ses classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), qui préparent aux concours des écoles d'ingénieurs, de commerce et des écoles normales supérieures. Il jouit d'une réputation remarquable pour ses résultats exceptionnels au baccalauréat et dans les concours des grandes écoles, attirant ainsi des élèves parmi les plus brillants de leur promotion.

En outre, le lycée propose des sections internationales et européennes permettant aux élèves de suivre un parcours bilingue et d'obtenir des diplômes reconnus à l'échelle mondiale. Les infrastructures sont régulièrement modernisées pour répondre aux besoins éducatifs contemporains, avec des laboratoires de sciences, des salles informatiques, des installations sportives et des espaces culturels dédiés. Il offre également une variété d'activités extra-scolaires enrichissantes, telles que des clubs de théâtre, de musique, des équipes sportives, ainsi que des projets culturels et scientifiques.

Points d'intérêt du collège et lycée Jean-Baptiste SAY - Paris 16e

En mai 2017, les élèves du lycée ont lancé leur propre journal scolaire baptisé Sayen Libéré. Distribué avant chaque période de vacances, il a cessé de paraître en juin 2018 pour réapparaître en octobre 2019 sous le nom de Le Sayen. À partir de novembre 2020, Le Sayen est devenu un journal entièrement numérique, couvrant une gamme de sujets incluant l'actualité du lycée, la politique, la culture et le sport.

Jean-Baptiste Say a vu passer de nombreux élèves qui ont marqué leur domaine, que ce soit dans les sciences, les arts, la politique ou les affaires. Ces anciens élèves sont régulièrement invités à revenir partager leur expérience et inspirer les générations actuelles. Parmi eux : les historiens Stéphane Audoin-Rouzeau et Thomas Gomart, l'ingénieur Pierre Bézier, le géographe spécialiste de l'Océanie Joël Bonnemaison, le rabbin Daniel Farhi, le 1er ministre de Côte-d'Ivoire Amadou Gon Coulibaly, l'anarchiste Emile Henry, le directeur d'Arianespace Stéphane Israël, le journaliste Georges Montaron, l'océanologue Paul-Henri Nargeolet, l'écrivain et critique littéraire Georges Normandy, l'ébéniste d'art- luthier et musicien breton Yvon Palamour, le philosophe essayiste Jean-François Revel ainsi que la mathématicienne Laure Saint-Raymond.

Jean Baptiste Say a été le décor de plusieurs productions cinématographiques et télévisuelles contemporaines, illustrant son influence dans la culture populaire, notamment dans le film de Lisa Azuelos LOL avec Sophie Marceau en 2009, en 2010 dans La Rafle de Rose Bosch, ou bien dans la série Clem de Joyce Buñuel et plus récemment dans le film de Vanessa Filho sorti en 2023 avec Jean-Paul Rouve Le consentement.

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